Cinq ans après avoir coupé les ponts, un romancier se rend au chevet de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Au gré de ses visites, il renoue avec cette femme de caractère, flamboyante et lâche, et qui maintenant attend de lui un ultime geste de compassion. « Porté par l’interprétation de Denise Filiatrault et de Gabriel Sabourin, C’est le cœur qui meurt en dernier est un émouvant regard sur des rapports complexes qui unissent une mère et son fils. C’est à ce jour ce qu’Alexis Durand Brault nous a donné de plus abouti. » (Charles-Henri Ramond, Films du Québec)
Chirurgien dédié au sort des grands brûlés, époux d’une femme sensible et intelligente, père d’un ado docile, cuisinier hors pair, bricoleur adroit, Louis vit la perfection. Vient le jour fatidique où tout se fissure. « Pensé comme un ballet expressionniste en plusieurs actes, aux mouvements de lumière insidieux, avec des plans-séquences trafiqués à la BIRDMAN qui ont demandé un rare abandon à Christian Bégin, LE PROBLÈME D’INFILTRATION porte assurément la marque du formaliste qu’est Robert Morin. » (Nicolas Gendron, Voir)
À 2h du matin (dans la nuit du 10 au 11), on AVANCE l’heure.
Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a 10 ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur et son frère. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces trois jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent. « Sur fond de terroir et de liens du sang, Cédric Klapisch nous sert l’un de ses meilleurs crus. » (Claudine Levanneur, àVoir-àLire)
Du Kenya au Malawi, en passant par la Tanzanie et la Zambie, le trajet d’un étudiant brésilien venu en Afrique documenter le phénomène de la pauvreté. « Découvert voici trois ans avec le très appréciable CASA GRANDE, peinture subtile d’une famille bourgeoise brésilienne qui découvre tardivement la disparité sociale et ethnique du pays, Fellipe Barbosa, 37 ans, persiste et signe avec son plus que remarquable deuxième long-métrage, atteignant une singularité plus profonde encore. » (Jacques Mandelbaum, Le Monde)
Pierre, veuf et retraité, ne sort plus de chez lui depuis deux ans. Il découvre les joies d’internet grâce à Alex, un jeune homme embauché par sa fille pour lui enseigner les rudiments de l’informatique. Sur un site de rencontre, une ravissante jeune femme, Flora63, lui propose un premier rendez-vous. Amoureux, Pierre revit. Mais sur son profil il a mis une photo d’Alex et non la sienne. Pierre doit alors convaincre le jeune homme de rencontrer Flora à sa place. « UN PROFIL POUR DEUX ne prétend pas révolutionner le cinéma, mais sa modestie a quelque chose de précieux, une humanité qui correspond parfaitement Pierre Richard. » (Yannick Vely, Paris Match)