Le jour des funérailles d’un célèbre écrivain, sa veuve blasée et cynique raconte à un jeune journaliste leurs cinquante années de vie commune. «MONSIEUR ET MADAME ALDELAMN, c’est aussi un regard sur le cinéma français. Le film évoque les belles années de Claude Lelouch, lorgne du côté Claude Sautet en sachant bien qu’il risque de se casser la gueule. Et sans crier gare, se permet, alors que c’est un premier long métrage abouti, de jouer la carte du grand film grand public intelligent, rassembleur, parce qu’ils nous ressemblent.» (Élie Castiel, Séquences)
Cinq ans après avoir coupé les ponts, un romancier se rend au chevet de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Au gré de ses visites, il renoue avec cette femme de caractère, flamboyante et lâche, et qui maintenant attend de lui un ultime geste de compassion. « Porté par l’interprétation de Denise Filiatrault et de Gabriel Sabourin, C’est le cœur qui meurt en dernier est un émouvant regard sur des rapports complexes qui unissent une mère et son fils. C’est à ce jour ce qu’Alexis Durand Brault nous a donné de plus abouti. » (Charles-Henri Ramond, Films du Québec)
Chirurgien dédié au sort des grands brûlés, époux d’une femme sensible et intelligente, père d’un ado docile, cuisinier hors pair, bricoleur adroit, Louis vit la perfection. Vient le jour fatidique où tout se fissure. « Pensé comme un ballet expressionniste en plusieurs actes, aux mouvements de lumière insidieux, avec des plans-séquences trafiqués à la BIRDMAN qui ont demandé un rare abandon à Christian Bégin, LE PROBLÈME D’INFILTRATION porte assurément la marque du formaliste qu’est Robert Morin. » (Nicolas Gendron, Voir)